Vous êtes inspiré chaque fois que vous voyez les sapeurs-pompiers descendre de leurs véhicules d’urgence ? Vous avez envie de vous compter de leur nombre ? Vous devez répondre à certaines conditions, dont l’âge. Dans cet article, vous allez mieux en savoir sur ces conditions, notamment sur l’âge requis pour devenir pompier.

Quel âge pour devenir Jeune Sapeur-pompier ?

Le jeune sapeur-pompier fonctionne en bénévolat et s’engage pour les services de secours.  Son initiation dans le corps de métier est assurée par les pompiers volontaires ou professionnels.  Selon le département dans lequel ils fonctionnent, les conditions d’âge peuvent être différentes. En général, il faut être âgé de 11  à 18 ans. Ils s’inscrivent dès la rentrée scolaire et n’ont pas forcément besoin d’être de nationalité française. Le Brevet National de Jeunes Sapeurs-Pompiers (BNJSP) est accessible par  tous les jeunes sapeurs-pompiers ayant au moins 16 ans. La réussite à ce Brevet est une porte ouverte pour embrasser la carrière de sapeur-pompier volontaire. Dans ce cas, vous n’avez plus besoin de faire une formation initiale (période probatoire). 

Dès leur jeune âge, ils sont initiés aux différentes techniques pour lutter contre les incendies. Ils  sont formés aux gestes de premiers secours et à la pratique de divers sports. À l’issue de cette formation,  ils sont en mesure d’entretenir des véhicules spécialisés. La formation couvre toute l’année et se déroule notamment les mercredis soirs et les samedis. L’institution chargée de votre inscription est l’Union  Départementale des Sapeurs-Pompiers. Vous pouvez vous rapprocher d’elle pour plus d’informations à propos des pièces à fournir ainsi que sur les démarches à mener.

Sapeur-Pompier Volontaire (SPV)

La carrière de sapeur-pompier volontaire est ouverte à quiconque, que vous ayez une activité professionnelle  ou pas. Certaines conditions sont toutefois posées et auxquelles doit satisfaire le candidat.  Une fois recruté, le sapeur-pompier volontaire intervient lors des missions de secours d’urgence, sur l’ensemble du territoire national, pour venir en aide aux populations victimes d’accidents de toutes natures.

Le sapeur-pompier volontaire s’engage pour une durée de 5 ans renouvelables. Il perçoit des indemnités horaires dont la valeur peut dépendre du nombre d’années d’ancienneté, mais aussi  du grade.  Il est possible de suspendre l’engagement pour des raisons personnelles.

Plusieurs conditions doivent être respectées pour devenir sapeur-pompier volontaire. Elles concernent surtout l’âge, la condition physique, les conditions civiques, le casier judiciaire.  Contrairement aux sapeurs-pompiers professionnels, on ne parle pas de rémunération ou de salaire pour les sapeurs-pompiers volontaires, mais plutôt d’indemnisation.  Pour renouveler son engagement à l’issue des cinq ans, il est indispensable que le sapeur-pompier volontaire continue de respecter les conditions  qui lui ont permis d’être engagé pour la première fois. 

Pour devenir sapeur-pompier volontaire, vous devez être âgé de 16 ans et plus. Celui qui postule pour devenir officier de sapeur-pompier volontaire doit avoir au moins 21 ans.  Les mineurs doivent joindre aux pièces un accord de leurs parents/tuteurs.  Une visite médicale est organisée avant le recrutement des sapeurs-pompiers volontaires afin de s’assurer de leur aptitude médicale à répondre à l’exigence de la profession. 

En ce qui concerne les conditions civiques, vous devez savoir que le postulant n’est pas tenu d’être de nationalité française.  Cependant, il est impératif qu’il ait pris part à la Journée Défense et Citoyenneté (JDC). Ceux qui ont été dans le service national/militaire devront joindre une attestation  de tous les services accomplis.  Vous devez jouir de vos droits civiques et sur le plan judiciaire, vous ne devez pas avoir été condamné  pour un acte du bulletin No2 du casier judiciaire. 

Tout sapeur-pompier volontaire s’engage au strict respect de la charte nationale des sapeurs-pompiers volontaires. Il doit être obéissant et surtout responsable.  Toute désobéissance à la charte nationale des sapeurs-pompiers volontaire peut être sanctionnée. 

Pour déposer votre candidature afin de devenir sapeur-pompier volontaire, il faudrait prendre en compte la région dans laquelle vous souhaiteriez travailler. Selon que vous convoitez Paris, Marseille ou partout ailleurs sur le territoire national, la procédure peut être plus ou moins différente.

En général, les dossiers de candidature sont reçus par courrier  rédigé sur papier libre et adressé au SDIS  service départemental d’incendie et de secours. Il revient au SDIS de définir le profil recherché, ainsi que certains critères spécifiques sur lesquels la sélection  des candidats serait faite. 

Pour ceux qui ont une activité professionnelle, ils doivent pouvoir se rendre disponibles pour les missions de secours d’urgence. Ceci sous-entend que leur employeur devrait autoriser cette absence à moins que cela soit vraiment indispensable qu’ils soient présents au travail.  Évidemment, cette absence n’est pas à rémunérer par l’employeur. 

Après votre recrutement, vous devez prendre part à une formation initiale qui vous permet de mieux  connaître vos missions en tant que sapeur-pompier volontaire.  Tout au long de votre intervention dans les services départementaux d’incendie et de secours, des formations continues sont organisées pour votre perfectionnement afin  de consolider vos compétences et éventuellement  vous spécialiser dans certains domaines précis. 

Une formation d’adaptation aux activités et responsabilités du sapeur-pompier volontaire  est envisageable lorsque vous changez de grade. Ceci sous-entend que vos missions ont éventuellement changé, de même que vos responsabilités. Une telle formation peut donc être utile. 

Certaines structures sont spécialisées dans la dispensation de ces formations. Il s’agit notamment de l’Ecole  nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers, de l’Entente pour la forêt méditerranéenne, des services d’incendie et de secours, du centre national de la fonction publique territoriale et des unités militaires. 

Chaque sapeur-pompier volontaire a un livret individuel de formation dans lequel sont résumées vos qualifications en tant que sapeur-pompier volontaire,  la liste des activités que vous auriez exercées durant votre  engagement et en annexe, une copie des qualifications obtenues est jointe.

Vous êtes responsable de compléter ce livret au fur et à mesure que vos qualifications augmentent et que vous participez à des missions. 

L’engagement peut être suspendu pour différentes raisons, qu’elles soient familiales, professionnelles, académiques (scolaire ou universitaire) ou pour un congé parental.  La durée de suspension doit être supérieure ou égale à 6 mois. Néanmoins, cette période de suspension est exclue  lors du calcul de votre ancienneté ou pour vous accorder un avancement professionnel.  Toutefois, vous revenez de cette période de suspension avec votre grade ainsi que votre ancienneté. 

Dans l’un ou l’autre des cas ci-dessus mentionnés où vous souhaitez suspendre votre engagement, vous pouvez vous rapprocher  du service des ressources humaines au sein de votre service départemental d’incendie et de secours via une lettre RAR. Certains SDIS ne possèdent pas de service des ressources humaines.  Si tel est le cas chez vous, alors vous devez rédiger une lettre RAR que vous adresserez directement au chef de centre.

Les différents grades que l’on retrouve dans les corps de sapeurs-pompiers volontaires sont : les sapeurs, les caporaux, les sous-officiers (y compris les sergents et les adjudants) et les officiers (c’est-à-dire les lieutenants, les capitaines, les commandants, les lieutenants-colonels et les colonels). 

Pour devenir jeune sapeur-pompier, vous devez avoir au minimum 11 ans. 

A 16 ans, vous passerez le brevet des jeunes sapeurs-pompiers grâce auquel vous pourrez plus facilement intégrer le rang des sapeurs-pompiers volontaires. Pour devenir sapeur-pompier volontaire, vous devez avoir au moins 16 ans (pour les non officiers) et 21 ans pour les officiers.