Quels sont les tests pour être pompier volontaire ?
Le recrutement des sapeurs-pompiers, qu’ils soient volontaires ou professionnels, est soumis à certaines conditions bien définies. Des concours sont organisés à l’interne ou non, pour évaluer le niveau des candidats. Dans cet article, vous allez découvrir les tests à passer pour devenir pompier volontaire.
Procédure classique pour devenir sapeur-pompier
La première étape est de vous rapprocher des centres de secours et de déposer votre candidature. Tous ceux dont les candidatures sont retenues par le centre recevront alors une convocation à l’État-major du groupement de leur secteur. Une visite médicale est alors impérative dans ce cas.
Vous devez vous rendre auprès de votre médecin traitant pour une visite médicale afin de justifier de votre aptitude à répondre aux exigences du poste. Cette visite devrait déboucher sur l’élaboration d’un certificat montrant que vous n’avez aucune contre-indication à la pratique du sport et que vous pouvez bien participer à tous les tests sportifs prévus dans le processus de recrutement des sapeurs-pompiers. Plusieurs examens vous seront prescrits par le médecin traitant. Il s’agit notamment d’une radio pulmonaire et de divers examens biologiques. Vous devez vous assurer de les réaliser au plus tôt et d’apporter les résultats au médecin de sapeur-pompier lors de votre visite médicale d’aptitude.
La conformité aux conditions physiques est indispensable pour vous. Vous serez soumis notamment à un test de natation et à un test d’échelle. Pour le test de natation, le départ est libre et le parcours prévu est de 50 mètres. Vous avez au maximum 2 minutes pour réaliser tout le parcours. L’échelle du test en hauteur est dressée à 60 degrés et ce, sur 18 mètres. Vous avez sur vous un harnais ainsi qu’un lot de sauvetage en hauteur, comme équipements de protection individuelle. Vous avez l’obligation de toucher le dernier échelon.
Après cette étape, vous êtes convié à une visite médicale d’aptitude. Celle-ci est assurée par un médecin de sapeur-pompier. C’est lui qui jugera de votre aptitude physique en s’appuyant notamment sur les résultats des tests de condition physique. Il donnera aussi son diagnostic sur votre aptitude médicale à exercer dans un service d’incendie et de secours en tant que sapeur-pompier.
À l’issue de cette étape, vous recevrez un dossier de recrutement que vous êtes censé transmettre à votre chef de centre. Vous devez le signer, lui joindre toutes les pièces déjà mentionnées à l’intérieur. Une fois le dossier complet reçu par votre chef de centre, vous recevrez par la suite une convocation pour une journée d’accueil et d’information. Cette séance permet aux candidats de recevoir encore plus d’informations sur le métier de sapeur-pompiers et sur plusieurs questions y afférentes. Elle est généralement organisée au sein des directions départementales.
Vous avez déjà rempli toutes les conditions exigées. Votre dossier sera alors soumis à l’appréciation du comité consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontaires. Votre arrêté est alors signé par le président du conseil d’administration de votre service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Le document vous sera transmis par le biais de votre chef de centre qui se chargera de vous expliquer et de vous faire signer la charte des sapeurs-pompiers volontaires. En devenant sapeur-pompier volontaire, vous vous engagez à respecter ladite charte sur tous les points. Toute désobéissance devrait être sanctionnée.
Vous êtes alors un sapeur-pompier deuxième classe. Vous pouvez débuter votre formation initiale. Celle-ci vous permet d’avoir des connaissances aussi bien théoriques que pratiques sur les exigences de votre nouvel emploi. Vous en apprenez davantage sur le matériel utilisé dans les centres de secours, sur les conduites à tenir et sur plusieurs autres éléments qui vous permettront d’avoir une carrière de sapeur-pompier volontaire épanouie.
Tests sportifs pour être sapeur-pompier
Les tests sportifs sont très importants dans le processus de recrutement des sapeurs pompiers en général et des sapeurs pompiers volontaires en particulier. Notez que six tests sportifs sont en général proposés à ces futurs soldats de feu et de la vie. Dans l’ordre, il s’agit du Luc léger, de la souplesse vertébrale, de l’endurance musculaire des membres supérieurs, du gainage du bassin, de la puissance musculaire des membres supérieurs, et de la puissance musculaire des membres inférieurs.
Le Luc léger s’effectue sur une piste avec deux lignes distantes de 20 mètres. La vitesse du candidat est fonction de celle de la bande sonore qui lui communique en même temps le nombre de paliers faits. Cette vitesse est croissante, faible au début puis monte progressivement. En cas de chute ou de glissade en cours d’épreuve, vous êtes toujours en mesure de poursuivre.
Pour l’épreuve de souplesse vertébrale, le candidat pose les pieds sur un dispositif ayant la forme d’une caisse et sur lequel est posé une règle carrée de 2 cm de côté. Avec son bout de doigt et de manière continue, le candidat doit pousser cette règle. Il est lui-même installé sur une planche et ses genoux sont sanglés.
Pour l’endurance musculaire des membres supérieurs, le candidat doit saisir une barre fixe d’une hauteur de 2.30 à 2.50 m. Il a la possibilité d’utiliser un escabeau. Les mains sont suspendues et distantes d’environ l’écart entre les deux épaules. Les pieds du candidat ne devraient pas non plus toucher le sol. L’objectif est de parvenir à se retrouver, mentons au-dessus de la barre, bras fléchis et coude en dessous de la barre. C’est à ce moment que l’examinateur commence à chronométrer. Aucune autre partie, en dehors de la poitrine et des mains, ne devrait toucher la barre. On arrête de chronométrer au moment où le candidat se trouve dans l’incapacité de poursuivre l’exercice et de maintenir la position.
Pour le gainage du bassin, une position classique est à adopter par le candidat et l’examinateur évalue le temps au bout duquel il ne sera plus en mesure de garder cette position. Le test de la puissance musculaire des membres supérieurs correspond à la pompe. Le candidat doit pouvoir effectuer un maximum de pompes en respectant les règles de la position haute et de la position basse.
Enfin, la puissance musculaire des membres inférieurs correspond au killy. Une certaine position doit être ici aussi maintenue par le candidat pendant un temps optimal. En effet, il a le dos contre le mur, ses cuisses en position horizontale et formant un angle droit avec le buste.
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