Être sapeur-pompier est une activité noble, car cela permet de sauver des vies. Pour devenir un professionnel dans ce domaine, il va falloir suivre un cheminement en la matière. Cependant, la grande majorité des sapeurs-pompiers est constituée par les sapeurs-pompiers volontaires. Ces derniers se mettent au service de la population et font preuve de professionnalisme et d’altruisme envers leurs semblables. Si vous souhaitez devenir un sapeur-pompier volontaire, il va falloir tout de même respecter certaines conditions. C’est ce que nous allons découvrir à travers cet article. 

Qu’est-ce qu’un sapeur-pompier volontaire ? 

Le sapeur-pompier est un spécialiste qui intervient dans des situations dramatiques, pour sauver non seulement les personnes, mais aussi les biens matériels. On le sollicite dans des cas d’incidents domestiques, de noyade, de brûlures graves, de catastrophes naturelles, d’accidents de la circulation, etc. On voit clairement qu’il s’agit d’une activité pénible qui nécessite de la volonté et une capacité d’adaptation. En général, l’exercice de l’activité de sapeur-pompier se subdivise en 2 différents statuts. D’une part, on distingue les sapeurs-pompiers militaires qui représentent environ 5% des sapeurs-pompiers. Comme l’indique leur nom, ils appartiennent au corps armé, mais exercent exclusivement le métier de sapeur-pompier. 

D’autre part, il y a les sapeurs-pompiers civils qui constituent la grande masse de la profession (95%). Cette catégorie est également subdivisée en 2 sous-parties : les professionnels et les volontaires. Les professionnels sont les sapeurs-pompiers qui ont dûment suivi une formation pour l’exercice de ce métier et qui travaillent à temps plein ; ils ne représentent que 15% des effectifs. Parallèlement, les volontaires sont les sapeurs-pompiers qui par choix ou par solidarité acceptent d’exercer leurs missions simultanément avec les études ou avec un autre travail. C’est la masse la plus importante des sapeurs-pompiers puisqu’elle représente les 80% restants. Toutefois, ne devient pas sapeur-pompier volontaire qui veut. Il y a des critères et des conditions pour être éligible à cette activité. 

Les conditions réglementaires pour devenir sapeur-pompier volontaire 

Devenir un sapeur-pompier volontaire est un engagement citoyen librement consenti et ouvert à tous. Pour s’y engager, la législation prévoit tout de même certaines conditions qui permettent de confirmer l’aptitude ou non d’un candidat à ce poste. Ces critères sont de plusieurs ordres et vont jusqu’au moindre détail, vu l’importance de la tâche à accomplir. 

Le critère d’âge 

C’est la première condition pour pouvoir devenir un pompier volontaire. Tout candidat à ce poste doit être âgé d’au moins 16 ans et d’au plus 60 ans. De plus, si le candidat est mineur, il doit obligatoirement se munir du consentement écrit de son représentant légal. Le premier engagement doit être signé avant l’âge de 56 ans. De plus pour être officier, le candidat doit avoir obligatoirement 21 ans au minimum. 

La situation civile du candidat 

Si vous vous retrouvez dans les critères d’âge, les recruteurs devront s’intéresser à votre situation à l’égard de la loi. Pour devenir sapeur-pompier volontaire, tout candidat doit jouir de ses droits civiques. De même, il ne doit pas avoir fait l’objet d’une quelconque condamnation incompatible avec l’exercice de ses fonctions. Ces informations sont mentionnées sur le bulletin n°2 du casier judiciaire, pièce qui est exigible pour la sélection. 

Le sens de l’engagement du candidat 

En dehors de tous ces critères relatifs à la personne même du candidat, les recruteurs s’intéressent également à la personnalité du candidat. Vous devez vous engager à exercer votre activité avec obéissance, discrétion et responsabilité. Vos valeurs doivent être en phase avec le métier, car il ne s’agit pas seulement d’un simple emploi, mais de la vie des citoyens. Par ailleurs, le candidat doit se trouver en position régulière au regard des dispositions du code du service national. 

Les critères d’aptitude physique et médicale 

Avant d’être totalement prêt pour exercer en tant que pompier volontaire, on vous fera faire des tests pour évaluer vos capacités physiques. Ceci est un critère non négligeable lorsqu’on connaît les conditions d’exercice du métier. Vous devez donc répondre aux conditions d’aptitude physique pour être de taille face aux différentes situations (rapport poids/taille, capacité sportive). De même, tout candidat à ce corps de métier doit jouir d’une bonne santé, c’est pour cela qu’il est prévu des examens médicaux. En outre, les conditions physiques impliquent également de ne pas avoir d’anomalie qui ne permettrait pas de porter les tenues réglementaires. 

Quels sont les critères de non-recrutement ? 

Certaines conditions vous disqualifient automatiquement à l’activité de sapeur-pompier volontaire. Ces dispositions sont généralement d’ordre sanitaire. Entre autres, on peut citer le problème de myopie ou de daltonisme qui affectent la vision. Si le candidat souffre d’asthme en cours de traitement ou ayant subi des crises datant de moins de 3 ans, il ne peut pas être retenu. Un indice de masse corporelle supérieur à 29 est également un facteur disqualifiant pour l’activité de sapeur-pompier volontaire. Un diabète traité par insuline ou par médicaments, une épilepsie de même qu’une vaccination non à jour contre l’hépatite ou le tétanos sont autant de critères qui favorisent un non-recrutement comme sapeur-pompier volontaire.